LAssociation AMIC. CNL LOCAT. CITE MAURICE THOREZ est implantée au 9 RUE MAURICE THOREZ à L'ile-saint-denis (93450) dans le département de la Seine-Saint-Denis. Cette association loi 1901 ou assimilé fondée en 1992 sous l'enregis
EquipementsL'Ile-Saint-Denis. Voici la liste des écoles élementaires et maternelles localisées sur la commune de L'Ile-Saint-Denis. Liste des équipements de la commune . Vous souhaitez trouver un équipement ou un endroit pour la pratique du judo, de la danse, de la musculation ou encore de sports d'équipes comme le volley, le basket ou le foot à L'Ile-Saint-Denis, voici la
Lacité Maurice-Thorez a marché pour Fahiza Plusieurs centaines de personnes ont défilé en mémoire de la jeune maman, tuée et démembrée par le frÚre de son petit ami. Par Le 30 octobre
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Uncorps en morceaux a été découvert mardi aprÚs-midi par des promeneurs dans le parc départemental de La Courneuve, le plus grand de Seine-Saint-Denis.
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Journaliste et rĂ©alisateur, Nadir Dendoune a grandi et vit en Seine-Saint-Denis. Ce fils dâimmigrĂ©s algĂ©riens explique pourquoi, contrairement Ă ses amis blancs», il ne peut pas bouder les urnes le 24 avril. Je nâai pas le luxe de mâabstenir. Ni mes sĆurs, ni mon frĂšre, ni mes cousins, ni la plupart de mes copains de la citĂ© Maurice-Thorez Ă LâIle-Saint-Denis. Ni ma mĂšre, pourtant en France depuis 1959, bien avant la naissance de Marine Le Pen en 1968. Ma magnifique daronne et ses 86 printemps, qui porte un sublime foulard kabyle. Laquelle, si la candidate dâextrĂȘme droite est Ă©lue prĂ©sidente, ne pourra plus aller faire ses courses au marchĂ© de Saint-Denis sans se prendre une amende de 135 euros. MĂȘme si la prĂ©sidente du RN a semblĂ© revenir sur cette promesse Ă©lectorale, je nâai aucune confiance en elle. Dâautres, apparemment, vont se payer le luxe de bouder les urnes le 24 avril. Dâailleurs, ils nâhĂ©sitent pas Ă le clamer fiĂšrement sur les rĂ©seaux sociaux depuis les rĂ©sultats du premier tour ni Marine ni Macron !» Moi, câest diffĂ©rent. Je nâai pas les moyens, vu ma gueule, de ne pas voter Macron. Jâaurais bien aimĂ© mâabstenir, car jâai lâimpression, moi aussi, de me faire avoir une nouvelle fois. Mais ni mon nom, ni ma peau, ni ma religion supposĂ©e ma circoncision donc ne mâautorisent Ă voter blanc. Pas mĂȘme mon statut social â je suis journaliste. Rien ne me protĂ©gera, surtout pas la Constitution que Marine Le Pen fera Ă©voluer comme elle veut si elle est Ă©lue prĂ©sidente, et qui lui permettra ensuite de faire passer toutes les lois abjectes possibles. Car, avant dâĂȘtre un Français de classe moyenne, je reprĂ©sente avant tout, pour Marine Le Pen â comme pour son pĂšre, le tortionnaire dâAlgĂ©riens â, un basanĂ©, un Arabe, un musulman, un ennemi intĂ©rieur. La droite et lâextrĂȘme droite, ce nâest pas pareil Jâenvie les intellectuels qui savent tant quâils mĂ©langent tout et peuvent se permettre dâĂ©laborer, de thĂ©oriser et de conclure par de lâidĂ©ologie, de la doctrine. Moi, câest dans mes tripes que jâapprĂ©hende la rĂ©alitĂ©, que je sens lâarrivĂ©e du loup, auquel, oui, on a dĂ©jĂ criĂ© deux fois, alors que câest maintenant que vous nây croyez plus quâil arrive⊠Voter, ce nâest pas une posture sociale, pour paraĂźtre intelligent, se faire plaisir, câest un acte collectif, pas individuel, car il engage lâavenir de tous. Je comprends, pour la partager, la colĂšre suscitĂ©e par le quinquennat de Macron. Mais lâimportant, câest demain, notre futur, celui des jeunes, des basanĂ©s, des juifs, des diffĂ©rents, des faibles, des prĂ©caires, etc. Or, une chose est sĂ»re en vous abstenant, vous aidez Le Pen Ă gagner. Parce quâaucun de ses soutiens Ă elle ne lui fera dĂ©faut le 24 avril. Pour les abstentionnistes, il nây aurait donc aucune diffĂ©rence entre lâultralibĂ©ralisme autoritaire de Macron et lâextrĂȘme droite raciste et nĂ©olibĂ©rale de Le Pen. Pourtant, la droite et lâextrĂȘme droite, ce nâest pas pareil, mĂȘme si, depuis quelques annĂ©es, les Ă©lĂ©ments de langage de lâextrĂȘme droite ont Ă©tĂ© banalisĂ©s par certains mĂ©dias et politiques, pour que Zemmour devienne le seul Ă©pouvantail. Marine Le Pen nâest pas seulement un danger pour les basanĂ©s de ce pays, elle lâest aussi pour tous les Français, surtout pour les plus prĂ©caires Ă qui elle a promis monts et merveilles et qui risquent de se rĂ©veiller avec une gueule de bois lundi matin. Certains disent on nâa jamais essayĂ© lâextrĂȘme droite». Bordel, ouvrez les livres dâhistoire ! Les Allemands comme les Italiens sâen souviennent encore trĂšs bien, les AmĂ©ricains aussi rĂ©cemment. Et les Hongrois, les Polonais et les BrĂ©siliens en font aujourdâhui lâamĂšre expĂ©rience. La rĂ©alitĂ© est plus flippante quâen 2017 On peut entendre aussi De toute façon, mĂȘme Ă©lue prĂ©sidente, elle nâaura pas la majorité». Mais Marine Le Pen a dĂ©jĂ tout prĂ©vu, comme lâa assumĂ© crĂąnement il y a quelques jours lâun de ses proches, le dĂ©putĂ© europĂ©en RN Gilles Lebreton Si la nouvelle AssemblĂ©e nous est hostile, nous changerons la loi Ă©lectorale par un rĂ©fĂ©rendum organisĂ© dĂšs lâĂ©tĂ© prochain, puis la prĂ©sidente dissoudra lâAssemblĂ©e.» Sur son programme, il est indiquĂ© que les dĂ©putĂ©s seront Ă©lus Ă la proportionnelle intĂ©grale», dotĂ©e dâune prime majoritaire de 30 % des siĂšges Ă la liste arrivĂ©e en tĂȘte». Je rĂ©sume avec seulement 20 % des voix aux lĂ©gislatives, Marine Le Pen pourrait alors disposer dâune majorité⊠Certains abstentionnistes promettent de se battre si Le Pen est Ă©lue. On a vu ces derniĂšres annĂ©es le niveau de rĂ©sistance dans notre pays ! Et puis, rĂ©sister face Ă une armĂ©e et Ă la police, qui ont prouvĂ© lors des prĂ©cĂ©dents scrutins leur amour pour Le Pen, risque dâĂȘtre un peu compliquĂ©, non ? Nous ne sommes pas en 2017. Il y a cinq ans, sâabstenir, ce nâĂ©tait pas dangereux. Aujourdâhui, la rĂ©alitĂ© est plus flippante. Dans quelques jours, nous pourrions nous rĂ©veiller avec une Le Pen prĂ©sidente. Une telle Ă©ventualitĂ© est inconcevable. Pour les Ă©trangers, elle a prĂ©parĂ© un menu complet 100 % anti-halal. Par exemple, une fois Ă©lue, elle mettra un terme au droit du sol, va enterrer les lois antiracistes, dĂ©naturaliser certains Français, expulser un million de locataires Ă©trangers de leur HLM pour y foutre des Gaulois, arrĂȘter le regroupement familial, couper les allocations familiales, bloquer lâaccĂšs Ă certains emplois⊠et ce nâest quâun apĂ©ritif. Un crachat au visage Des amis blancs» avec qui jâai grandi Ă la citĂ© Maurice-Thorez ont prĂ©vu de sâabstenir eux aussi, ne comprenant pas mon angoisse. Ni que leur neutralité» est pour moi une trahison, un crachat au visage. Ont-ils oubliĂ© notre enfance commune ? Ont-ils oubliĂ© les sales Arabes» quâon essuyait de la part des racistes de la citĂ© et ces carabines pointĂ©es sur nous ? Ont-ils oubliĂ© ces humiliations Ă lâentrĂ©e des discothĂšques, pour nous qui avions la peau pas assez blanche ? Ont-ils oubliĂ© les refus des patrons de nous embaucher alors quâeux avaient le droit de travailler ? La prĂ©fĂ©rence nationale Ă la sauce Marine, prioritĂ© de son quinquennat, cela veut dire que les non-blancs, les Ă©trangers, seront des citoyens de seconde zone. Tout est Ă©crit dans son programme, il suffit de le lire. Au premier tour, jâai donnĂ© ma voix Ă MĂ©lenchon alors quâil nâĂ©tait pas mon premier choix. Le 24 avril, je voterai Macron avec ma tĂȘte, pas avec mon cĆur, parce que jâessaie dâĂȘtre un adulte et que je sais prendre mes responsabilitĂ©s. Je voterai Macron pour que les passages Ă lâacte racistes ne puissent pas devenir lĂ©gion. Je voterai Macron en toute vitesse et aprĂšs jâirai Ă la piscine pour me dĂ©tendre. Nadir Dendoune est journaliste et rĂ©alisateur Des figues en avril, un portrait de sa mĂšre. Il a notamment publiĂ© Lettre ouverte Ă un fils dâimmigrĂ©, adressĂ©e Ă Nicolas Sarkozy, Un tocard sur le toit du monde, qui a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma sous le titre lâAscension, et Nos rĂȘves de pauvres, qui retrace le parcours de sa famille.
L'Ăle-Saint-Denis France AFP - Quand Nadir Dendoune a conquis l'Everest en 2008, sans avoir jamais gravi autre chose que l'escalier de son HLM, ce n'Ă©tait pas pour les beaux yeux d'une fille, comme le raconte le film "LâAscension" qui sort mercredi. Ce fils d'immigrĂ©s du "9-3" voulait adresser "un message politique Ă la France".La suite aprĂšs la publicitĂ© "La haute montagne, c'est un sport de blanc, de bourgeois. Je voulais aller lĂ oĂč on ne m'attend pas", explique Ă l'AFP ce journaliste indĂ©pendant de 44 ans, assis dans le salon de sa "daronne" Messaouda, Ă l'Ile-Saint-Denis. "Sans faire pleurer dans les chaumiĂšres, nous, les Arabes, on nous voit au mieux comme des footballeurs ou des rappeurs, au pire comme des dealers. Jamais en chef d'orchestre ou danseur Ă©toile, par exemple", poursuit celui qui est devenu le 25 mai 2008 le premier Franco-AlgĂ©rien Ă atteindre le toit du monde. A mĂštres, ce fils d'ouvrier algĂ©rien qui a grandi Ă la citĂ© Maurice-Thorez, entourĂ© de l'amour de ses sept frangines, avait brandi un carton en forme de coeur, portant l'inscription "93". Tout un symbole, mĂȘme si l'intĂ©ressĂ© refuse d'en ĂȘtre un. "Je ne suis pas un exemple, mais une exception. Je ne veux pas qu'on se serve de mon parcours pour faire croire qu'il suffit de vouloir pour y arriver. C'est toujours plus facile pour un bourgeois de Neuilly-sur-Seine", martĂšle ce rĂ©dacteur au Courrier de l'Atlas, passĂ© par le Centre de formation des journalistes CFJ.La suite aprĂšs la publicitĂ© A l'attention des "journaleux" qui voudraient le rĂ©duire Ă cet exploit, il ajoute "Avant l'Everest, j'ai fait le tour du monde Ă vĂ©lo, j'ai vĂ©cu huit ans en Australie". Amateur de boxe, c'est aussi un ardent dĂ©fenseur de la cause palestinienne. En sĂ©lection officielle au festival du film de comĂ©die de L'Alpe d'Huez, qui s'est ouvert mardi, "L'Ascension" raconte comment Sami Ahmed Sylla, pour faire la conquĂȘte de Nadia Alice BelaĂŻdi, entreprend celle de l'Everest. Un dĂ©fi qui suscite aussi bien la perplexitĂ© des teneurs de murs de la citĂ© des 4000, Ă "35 mĂštres d'altitude", que l'hilaritĂ© des banquiers qu'il dĂ©marche en quĂȘte de sponsors. - 'Rendre fier le 93' - Comme dans la vraie histoire, Sami rĂ©dige un faux CV d'alpiniste en potassant des livres Ă la bibliothĂšque. La rencontre improbable entre ce jeune Noir de La Courneuve et ses compagnons blancs de cordĂ©e donne lieu Ă des scĂšnes suite aprĂšs la publicitĂ© "De la part des alpinistes, j'ai ressenti un vrai mĂ©pris de classe. Et tout ce mĂ©pris que je subissais en France m'est revenu Ă la gueule. C'est la rage qui m'a fait atteindre le sommet", a tĂ©moignĂ© Nadir Dendoune lundi lors d'une avant-premiĂšre Ă Stains Seine-Saint-Denis. Quand le hĂ©ros de "L'Ascension", enfin hissĂ© au sommet, a exhibĂ© la fameuse pancarte, les spectateurs - dont Messaouda Dendoune - ont laissĂ© Ă©clater leur joie. AprĂšs la projection, un jeune a remerciĂ© l'Ă©quipe d'avoir, "pour une fois, montrĂ© le 93 positivement". "Rendre fier le 93", c'Ă©tait le voeu de Nadir Dendoune, qui a Ă©crit le scĂ©nario avec Olivier Ducray. Mais le film n'aurait pas vu le jour sans la productrice Laurence Lascary, qui a eu l'idĂ©e en 2010 d'adapter son livre, "Un tocard sur le toit du monde". Pour son premier long mĂ©trage, la sociĂ©tĂ© de production De l'Autre cĂŽtĂ© du PĂ©riph', dont les bureaux sont Ă la CitĂ© du cinĂ©ma, a fait appel au rĂ©alisateur Ludovic Bernard, qui fut notamment l'assistant de Luc Besson sur "Lucy".La suite aprĂšs la publicitĂ© Son prochain dĂ©fi? "C'est bien une question de journaliste", raille Nadir. "Nos rĂȘves de pauvres", recueil de chroniques Ăąpres sur la vie quotidienne d'un Arabe de citĂ©, sortira en mars chez LattĂšs. Au panthĂ©on de cet enfant d'illettrĂ©s figure en bonne place Romain Gary, Ă cĂŽtĂ© d'Albert Cohen, Gustave Flaubert ou Virginie Despentes. Sans oublier Annie Ernaux. "Elle a dit qu'elle Ă©crivait pour venger sa race. Moi non plus, je ne serai jamais traĂźtre Ă mon quartier".
De nombreuses villes dâĂle-de-France ont prĂ©vu des spectacles pyrotechniques les 13 et 14 juillet. BFM Paris Ăle-de-France vous a prĂ©parĂ© une sĂ©lection des villes oĂč voir le feu dâartifice de la fĂȘte nationale. Les communes dâĂle-de-France se pareront de bleu, blanc et rouge cette semaine Ă lâoccasion de la fĂȘte nationale. Si la plupart des municipalitĂ©s ont prĂ©vu des animations ces 13 et 14 juillets, certaines ont vu les choses en grand et proposent un feu dâartifice pour lâoccasion. Alors oĂč voir ces spectacles son et lumiĂšre dans la rĂ©gion? Paris La capitale offrira bien entendu son traditionnel feu dâartifice tirĂ© depuis la tour Eiffel et les jardins du TrocadĂ©ro. Les spectateurs pourront se rassembler sur le Champ de Mars pour admirer le show de trente minutes sur le thĂšme de la libertĂ©. Le spectacle, gratuit et sans rĂ©servation, sera accompagnĂ© dâun concert symphonique au pied de la tour Eiffel. Il est conseillĂ© de venir trĂšs en avance pour espĂ©rer avoir une place. Attention, en raison du feu dâartifice, la prĂ©fecture de police de Paris a demandĂ© la fermeture de plusieurs stations de mĂ©tro et RER. La RATP indique sur son site que la station TrocadĂ©ro est susceptible dâĂȘtre fermĂ©e dĂšs 19h sur les lignes 6 et 9. Les stations Passy, BoissiĂšre, Bir-Hakeim, Ecole militaire, Alma-Marceau, Pont de lâAlma, Champ de Mars-Tour Eiffel pourront Ă©galement ĂȘtre fermĂ©es sur les lignes 6, 8, 9 et sur la ligne C du RER. Seine-et-Marne MELUN le feu dâartifice sera tirĂ© le 13 juillet depuis le parking de la piscine, vers 23h. Il sera visible depuis les bords de Seine, du cĂŽtĂ© de la promenade des Vaux. Une soirĂ©e dansante est Ă©galement prĂ©vue sur la place Praslin dĂšs 19h, avec un bal pour les enfants et une guinguette pour les adultes, ainsi que des food-trucks pour se restaurer. CHELLES les Chellois pourront admirer ce 13 juillet depuis la Montagne de Chelles un feu dâartifice sur le thĂšme du sport. Le spectacle commencera Ă partir de 23h. SAVIGNY-LE-TEMPLE rendez-vous dans le parc du Domaine de la Grange-la PrĂ©vĂŽtĂ© pour le feu dâartifice, qui sera tirĂ© Ă la tombĂ©e de la nuit. Des animations sont Ă©galement prĂ©vues dĂšs 16h30 dans le parc du chĂąteau, et des food-trucks seront prĂ©sents pour ceux qui voudraient pique-niquer dans le parc. BAILLY ROMAINVILLIERS les festivitĂ©s sont organisĂ©es sur le parvis de lâĂ©cole des AlizĂ©s mercredi 13 juillet. Le feu dâartifice sur le thĂšme du cinĂ©ma commencera Ă 23h. Lâespace restauration sera ouvert dĂšs 19h30, avec des animations musicales Ă partir de 21h et un bal avec DJ aprĂšs le feu dâartifice. Un feu dâartifice aura Ă©galement lieu le 13 juillet dans les communes de Provins et Pontault-Combault. Yvelines VERSAILLES le programme estival des Grandes Eaux Nocturnes sâadapte ce 14 juillet pour proposer une grande dĂ©ambulation de 2h30 dans les jardins du chĂąteau, clĂŽturĂ©e par un feu dâartifice. Attention, contrairement Ă beaucoup de feux dâartifices qui sont des Ă©vĂ©nements gratuits, il faudra pour celui-ci se munir dâun billet, puisquâil a lieu dans le cadre du programme dâĂ©tĂ© du chĂąteau. MANTES-LA-JOLIE rendez-vous sur les bords de Seine ce mercredi 13 juillet, pour admirer le feu dâartifice Ă partir de 23h. Les festivitĂ©s commenceront un peu plus tĂŽt dans la soirĂ©e, avec une distribution de lampions au square Brieussel-Bourgeois Ă 22h. Le feu dâartifice sera suivi dâun bal populaire sur la place Saint-Maclou. RAMBOUILLET le feu dâartifice du 13 juillet aura lieu dans le parc du chĂąteau Ă partir de 22h45 et sera suivi dâun bal guinguette sur la place FĂ©lix Faure. Une cĂ©rĂ©monie patriotique aura Ă©galement lieu Ă 17h30 au monument aux morts. PLAISIR dĂ©but des festivitĂ©s dans le parc du chĂąteau mercredi 13 juillet Ă 21h. Le feu dâartifice sur le thĂšme de lâopĂ©ra et des comĂ©dies musicales sera tirĂ© Ă partir de 23h. Deux food-trucks seront Ă©galement prĂ©sents. Des feux dâartifice sont Ă©galement prĂ©vus le 13 juillet Ă Triel-sur-Seine, Houdan, Guyancourt, Marly-le-Roi, Trappes, Conflans-Sainte-Honorine, Houilles, Poissy, Les Mureaux et Saint-Germain-en-Laye. Essonne EVRY-COURCOURONNES les festivitĂ©s se passeront en deux temps. Le traditionnel feu dâartifice sera tirĂ© le 14 juillet Ă partir de 23h et sera visible depuis le parc du lac. La veille, le dĂ©filĂ© rĂ©publicain aura lieu Ă partir de 18h sur le boulevard Georges-Pompidou, et le grand bal commencera Ă 20h au square Jean-Paul II. PALAISEAU le feu dâartifice est prĂ©vu le mercredi 13 Ă 23h au stade Georges Collet. Il sera suivi dâune soirĂ©e dansante. CORBEIL-ESSONNES une dĂ©ambulation Ă partir de 22h30 depuis la place Comte-Haymon se terminera sur les rives de la Seine pour admirer le feu dâartifice Ă partir de 23h. Des animations sont prĂ©vues dĂšs 19h sur la place Comte-Haymon avec bal populaire et performances dâartistes locaux. Des feux dâartifice auront Ă©galement lieu mercredi 13 juillet aux Ulis, Ă Viry-ChĂątillon, Savigny-sur-Orge et Draveil. Ă Etampes, le feu dâartifice est organisĂ© le 14 juillet. Hauts-de-Seine ANTOINE rendez-vous mercredi 13 juillet au parc de la Noisette Ă partir de 23h pour le feu dâartifice. Le bal des pompiers commencera quant Ă lui dĂšs 21h et jusquâĂ 4h du matin Ă la caserne dâAntony. LEVALLOIS-PERRET le feu dâartifice sur le thĂšme du voyage sera tirĂ© le 13 juillet depuis le pont de Levallois vers 23h. Il durera une vingtaine de minutes. La municipalitĂ© conseille de sâinstaller sur les berges, entre la rue du PrĂ©sident-Wilson et la rue Anatole-France pour bien voir le spectacle. BAGNEUX le feu dâartifice pourra ĂȘtre admirĂ© mercredi 13 Ă partir de 23h depuis la plaine Maurice-Thorez. Le spectacle pyrotechnique sera accompagnĂ© de chansons mythiques depuis les annĂ©es 50 jusquâĂ aujourdâhui. Un bal populaire commencera dĂšs 20h sur la place Dampierre. RUEIL-MALMAISON le feu dâartifice sera tirĂ© Ă partir de 23h mercredi 13. Les portes du parc de Bois-PrĂ©au ouvriront Ă partir de 20h pour avoir la meilleure place pour admirer le spectacle. ISSY-LES-MOULINEAUX le feu dâartifice du 13 juillet a cette annĂ©e pour thĂšme âles retrouvaillesâ. Les spectateurs pourront venir lâadmirer Ă 22h30 dans le parc dĂ©partemental de lâĂle Saint-Germain. Le feu dâartifice sera prĂ©cĂ©dĂ© du traditionnel dĂ©filĂ© avec des lampions Ă travers le parc Ă partir de 21h45. Attention, lâentrĂ©e au parc se fera uniquement du cĂŽtĂ© de lâavenue Jean-Monnet. La municipalitĂ© indique Ă©galement que les sacs Ă dos, sacs de sport et valises seront interdits dans le parc en raison du plan Vigipirate renforcĂ©. Dâautres feux dâartifice seront tirĂ©s le soir du 13 juillet Ă Vanves, AsniĂšres-sur-Seine, Clichy, Gennevilliers, Suresnes, Boulogne-Billancourt, Courbevoie, Colombes, Montrouge et Nanterre. Ă Puteaux, ChĂątenay-Malabry et Clamart, le feu dâartifice aura lieu le soir du 14 juillet. Seine-Saint-Denis SAINT-DENIS le traditionnel feu dâartifice aura lieu mercredi 13 au parc de la LĂ©gion dâhonneur Ă 23h. Le spectacle devrait durer trente minutes. Le parc sera quant Ă lui ouvert Ă partir de 18h pour un apĂ©ro en musique suivi dâun pique-nique. BAGNOLET rendez-vous au parc de la Briqueterie Ă 22h45 le mercredi 13 juillet pour le feu dâartifice. LâaccĂšs au parc se fera par les entrĂ©es cĂŽtĂ© rue Raspail, rue Sadi-Carnot et rue Jeanne-Hornet. BOBIGNY le feu dâartifice est prĂ©vu mercredi 13 au parc de la BergĂšre Ă 23h. Il aura pour thĂšme les 200 ans du canal de lâOurcq. Pour des raisons de sĂ©curitĂ©, la passerelle et les berges du canal seront fermĂ©es Ă partir de 21h pour la mise en place dâun pĂ©rimĂštre. Il est donc conseillĂ© dâarriver au parc avant cette heure. AUBERVILLIERS le rendez-vous est donnĂ© mercredi soir au parc Eli Lotar vers 22h30 pour le feu dâartifice dâenviron vingt minutes. Des animations sont Ă©galement prĂ©vues le 14 juillet au parc Stalingrad, avec balades Ă poney, guinguette et jeux pour enfants. PANTIN le feu dâartifice aura lieu le jour de la fĂȘte nationale sur les bords du canal de lâOurcq Ă la place de la Pointe. DĂ©but du spectacle Ă 23h. Un bal musette est prĂ©vu Ă partir de 19h, suivi dâun orchestre Ă 20h30 et dâun DJ Ă 21h. Des feux dâartifice sont prĂ©vus le 13 juillet Ă Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Epinay, Livry-Gargan, Montfermeil, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois, Stains et Villetaneuse. Ă Clichy-sous-Bois, le feu dâartifice aura lieu le soir du 14 juillet. Val-de-Marne VILLEJUIF le feu dâartifice aura lieu mercredi 13 Ă 23h au parc dĂ©partemental des Hautes-BruyĂšres. Il sera prĂ©cĂ©dĂ© dâun grand bal Ă 20h30. Des animations sont prĂ©vues dĂšs 10h pour les enfants atelier maquillage, sculpture de ballons, baby-foot gĂ©ant et mĂȘme un bal pour les enfants. Des consignes de sĂ©curitĂ© sont mises en place les bouteilles en verre et en plastique sont interdites, tout comme les objets tranchants et les piĂšces dâartifice. IVRY-SUR-SEINE dĂ©but des festivitĂ©s mercredi 13 Ă 19h au parc dĂ©partemental des Cormailles, avec bal populaire et animations pour les enfants. Le feu dâartifice sera tirĂ© Ă la tombĂ©e de la nuit. LâentrĂ©e au parc se fera du cĂŽtĂ© de la citĂ© Maurice-Thorez et de lâavenue Danielle-Casanova. FONTENAY-SOUS-BOIS le feu dâartifice aura lieu le soir de la fĂȘte nationale Ă 22h30 au stade Le Tiec. La veille, un grand bal est organisĂ© Ă partir de 21h au kiosque du parc de lâhĂŽtel de ville. GENTILLY les spectateurs pourront admirer le feu dâartifice mercredi soir, vers 23h, depuis le complexe sportif Maurice-Baquet. Il sera prĂ©cĂ©dĂ© dâun grand pique-nique au parc Picasso. CHOISY-LE-ROI des animations sont prĂ©vues dĂšs 19h au parc de la Grande Mademoiselle. Le feu dâartifice sera tirĂ© vers 23h30 et pourra ĂȘtre admirĂ© depuis les berges de la Seine et devant la mĂ©diathĂšque Aragon. Dâautres feux dâartifice seront tirĂ©s le mercredi 13, notamment Ă Arcueil et Champigny. Ă Cachan, Vitry-sur-Seine, Thiais, au Kremlin-BicĂȘtre, et Maisons-Alfort, le feu dâartifice aura lieu le 14 juillet. Val-dâOise ARGENTEUIL le feu dâartifice sera tirĂ© le 13 Ă 23h depuis le parc de lâhĂŽtel de ville. Les spectateurs pourront Ă©galement assister Ă la piĂšce musicale âBoom Boom La La Laâ de DJ Zebra. PONTOISE le feu dâartifice du 14 juillet sera visible depuis les berges de lâOise et le pont de chemin de fer Ă partir de 22h45. Il durera une vingtaine de minutes et a pour thĂšme âsonge dâune nuit Ă©toilĂ©eâ. Un spectacle sur fond musical avec des chansons de John Lennon, Jean-Jacques Goldman ou encore MylĂšne Farmer. GOUSSAINVILLE les festivitĂ©s du 14 juillet auront lieu Ă Goussainville Plage, au parc Delaune, de 13h30 Ă 18h30. La soirĂ©e se poursuivra au complexe sportif Maurice-Baquet pour un concert, barbecue gĂ©ant et bal, avec bien sĂ»r le traditionnel feu dâartifice qui sera tirĂ© vers 23h. Des feux dâartifice sont Ă©galement prĂ©vus le soir du 13 juillet Ă Auvers-sur-Oise, Franconville, Garges-lĂšs-Gonesse et Herblay-sur-Seine. Ă Eubonne, Cormeilles-en-Parisis, Montmorency et Gonesse, le feu dâartifice aura lieu le soir du 14 juillet.
Il arrive dans ce cafĂ© de Saint-Ouen oĂč il nous a donnĂ© rendez-vous, volubile, direct. DĂ©fendre son dernier livre Nos rĂȘves de pauvres lui tient Ă cĆur, c'est visible. AprĂšs tout, c'est normal, n'y raconte-t-il pas son pĂšre, Mohand Dendoune, immigrĂ© kabyle, pĂšre courage venu Ă l'Ăąge de 22 ans Ă Paris dans les annĂ©es 50, lui le berger de Kabylie ? N'y rend-il pas hommage Ă sa mĂšre, Messaouda Dendoune, mĂšre vaillance qui a Ă©levĂ© 7 filles et 2 garçons, en pauvretĂ© mais dignitĂ©, d'abord dans un bidonville, puis Ă la citĂ© Maurice-Thorez de l'Ăle-Saint-Denis ? Ne rend-il pas ainsi honneur Ă ces immigrĂ©s » exilĂ©s, qui ont en silence construit aussi la France, ces chibanis dĂ©sormais oubliĂ©s, dont les enfants, Ă l'instar de Nadir Dendoune, veulent dĂ©sormais dire l'histoire. La rĂ©tablir. Son nouveau livre, Nos rĂȘves de pauvres, aprĂšs les prĂ©cĂ©dents Journal de guerre d'un pacifiste, puis Lettre ouverte Ă un fils d'immigrĂ©, et Un tocard sur le toit du monde, est un recueil de chroniques qu'il a publiĂ©es rĂ©guliĂšrement, tous les mardis, dans le journal qui l'emploie, Le Courrier de l'Atlas. Dans ce recueil, il y a d'abord les mots, maudits puis dĂ©sirĂ©s. Les mots dits, ceux sur lesquels il butait enfant, un bĂ©gaiement qu'il a surmontĂ© en combat solitaire. Une bagarre qu'il a continuĂ©e avec les mots Ă©crits, quand sa professeure de français lui a dit, adolescent, que ce qu'il Ă©crivait n'Ă©tait pas de la littĂ©rature ». Il n'y a que maintenant que je me dis que je sais peut-ĂȘtre un peu Ă©crire », glisse-t-il lĂ©gĂšrement dans la conversation. DĂ©sormais, il cite Virginie Despentes, Camus, Romain Gary, Kundera, Albert Cohen, et adore » Guy de Maupassant. Surtout, il revendique le mot d'Annie Ernaux qui dit Ă©crire pour venger les siens ». Lire m'a sauvĂ©. J'avais un mal-ĂȘtre, plus jeune. Lire m'a permis de dĂ©passer cela. J'Ă©tais en rage, maintenant je suis en colĂšre. Mais, ĂȘtre en colĂšre, c'est bien, c'est constructif, c'est ĂȘtre vivant. » Effectivement, Nadir Dendoune sait Ă©crire, en musicalitĂ©. J'Ă©cris avec mon oreille », affirme-t-il. Dans Nos rĂȘves de pauvres, il met en musique son enfance, entre le vide des hauteurs bĂ©tonnĂ©es et Paris, si loin et si proche. Mais attention, pas les citĂ©s horrifiques des faits divers. Les vraies, celles oĂč vivent entre eux ceux qu'il appelle les petits, les pauvres ». Dans la citĂ© Maurice-Thorez, on vivait entre prolĂ©taires, on achetait le dimanche le journal L'HumanitĂ©, parce que c'Ă©tait l'un des rares journaux Ă parler de la classe ouvriĂšre », Ă©crit-il. C'est lĂ , Ă dĂ©chiffrer sur le balcon familial les longs articles, que Nadir y forge une conscience de classe, mĂȘme si le mot semble dĂ©sormais dĂ©passĂ©, mais le mot seulement. Il raconte la pauvretĂ©, mais pas la misĂšre, celle qui l'a tellement marquĂ© que mĂȘme maintenant il se refuse Ă toute dĂ©pense que ses parents ne se seraient pas autorisĂ©s, comme si, finalement, on restait pauvre toute sa vie ». Je m'interdis d'avoir une vie de riche. Parfois, je gagne en une fois deux, trois fois le salaire de mon pĂšre, cela me fait bizarre », constate-t-il. On l'observe ainsi qui dĂ©barrasse spontanĂ©ment les tasses vides de cafĂ© pour les rendre au serveur derriĂšre son comptoir, surpris par le geste, je n'aime pas ĂȘtre servi, en cela je suis un ancien pauvre », s'amuse-t-il. Dans la citĂ© oĂč il grandit, Ă l'Ă©poque, il n'y avait pas de Noirs, pas de Beurs [âŠ], pas de musulmans ou de juifs on Ă©tait tous des enfants de pauvres », Ă©crit-il. Il dit surtout qu'au final la citĂ© n'a pas Ă©tĂ© une malĂ©diction sociale, bien au contraire Je comprends enfin la chance d'ĂȘtre banlieusard. » Cette fiertĂ©, il tente de la transmettre Ă ces Ă©lĂšves qu'il rencontre rĂ©guliĂšrement Ce qui fait mal au cĆur c'est que ce que je vivais il y a 30 ans, les gamins le vivent encore, voire en pire. On croit que le théùtre, ce n'est pas pour nous, que chef d'orchestre, Ă©crivain, ce n'est pas pour nous. Quand je leur demande s'ils ont confiance en eux, ils disent tous que non. Pourtant, c'est fondamental. Il faut travailler sur l'estime de soi. Je dis aux gosses Tu as le droit d'Ă©crire, de faire de l'alpinisme. C'est quand j'ai fait une Ă©cole de journalisme renommĂ©e que j'ai compris que naĂźtre de l'autre cĂŽtĂ© du pĂ©riphĂ©rique marque. J'avais un complexe de culture alors j'ai lu. Mais j'avais appris, moi, la vie sur le terrain, pas que dans les livres. C'est ce que je dis aux gamins de leur handicap, ils peuvent faire une force. Il faut juste se dĂ©complexer, vaincre ses blocages internes », analyse-t-il. Cette estime, il a pu l'acquĂ©rir, quant Ă lui, grĂące Ă Salah Ouarti, animateur de quartier ultra diplĂŽmĂ©, citant Nietzsche et Foucault, mais qui avait pourtant choisi de s'occuper des gamins de la citĂ©. La salle de quartier a Ă©tĂ© essentielle dans mon parcours. Salah avait compris la question essentielle de la gĂ©ographie. Il savait qu'il fallait une salle dans notre citĂ©, car l'emprise des tours est forte, c'est comme un aimant, on ne sort pas du quartier. » Autre mise en musique par les mots, ceux dĂ©diĂ©s Ă son 93 de naissance, celui-lĂ mĂȘme Ă qui il a rendu hommage une fois atteint le sommet de l'Everest. Je suis un banlieusard, et pas de n'importe quelle banlieue, du dĂ©partement le plus pauvre de France ; c'est pourquoi je l'aime autant. J'ai mis le cĆur 93 au sommet. J'Ă©tais Ă 6 000 mĂštres, j'ai alors pris un carton, ai vaguement dĂ©coupĂ© un cĆur et ai inscrit 93. » Ce dĂ©tail sera repris dans le film L'Ascension. Ă travers ces chroniques, on devine aussi une partition de voyages, en Australie d'abord, oĂč il s'envolera Ă l'Ăąge de 20 ans aprĂšs avoir vu un documentaire sur ce pays des possibles. J'ai vĂ©cu Ă Sydney jusqu'Ă 29 ans. C'est la terre d'immigration par excellence. Tout le monde venait de partout. LĂ -bas, j'Ă©tais un homme blanc, j'Ă©tais un Occidental. J'ai trois passeports français, algĂ©rien, australien. Je me sens citoyen du monde, mĂȘme si cela sonne clichĂ© », s'amuse-t-il. Il fera le tour de ce pays continent Ă vĂ©lo, avant de faire le tour du monde Ă vĂ©lo, pour la cause de la lutte contre le sida. Autre tempo dans ce livre, celui de la France telle qu'elle est. Il y a une multitude de Français ; ĂȘtre français, c'est vivre ici, simplement. Ceux qui pensent que l'identitĂ© d'un pays est figĂ©e ont la mĂ©moire courte. Tout bouge, il suffit de regarder l'histoire. Ma famille, la famille Dendoune, est une famille française comme une autre », note-t-il simplement. Et ne lui parlez surtout pas de beur », un mot qu'il dĂ©teste. Plus encore, dans ses multiples chroniques consacrĂ©es Ă la Seine-Saint-Denis, pas une fois il n'aborde la question de la religion. La remarque semble presque le surprendre Dans la ville oĂč j'ai grandi et vis encore, la religion est un non-problĂšme ; c'est dans la sphĂšre privĂ©e. Ce n'est pas un sujet. Mais c'est Ă©trange, car on en parle partout, Ă croire qu'on crĂ©e le sujet. » En mots brefs et nets, il articule aussi une loi presque sociale Moins la France nous aime, plus nous nous rapprochons de nos racines, c'est mĂ©canique. » Enfin, se fait entendre la douce symphonie Ă©crite en chroniques subtiles pour ses parents. Leurs photos superbes illustrent d'ailleurs la couverture. J'ai tout fait par amour j'ai lu par amour d'une femme, je suis devenu journaliste pour elle aussi. Mais tout a commencĂ© avec l'amour de mes parents. Ma force vient de leur regard bienveillant. MĂȘme si j'ai fait le tour du monde Ă vĂ©lo, ai gravi l'Everest, je ne l'ai fait que pour ce regard qu'on a eu sur moi. Quand je fais quelque chose, il faut que les miens soient fiers de moi, sinon cela me dĂ©range. Le but de ce livre est de raconter la vie comme elle est. Mais surtout de rendre hommage Ă mes parents. Il faut ĂȘtre fier de ses parents. C'est la base pour se construire. Ces gamins que je rencontre, je leur dis cela. Je n'ai rien fait seul, on ne fait rien seul. Je suis une rĂ©ussite collective. » Mais dĂ©sormais, aprĂšs autant de dĂ©passements, physique, social, culturel, dĂ©passement de frontiĂšres ou de mots bloquĂ©s, Nadir Dendoune conclut Il a fallu que je fasse des trucs extraordinaires pour devenir normal. Quand j'ai fini l'Everest, c'est comme si c'Ă©tait une fin de boucle. Je me suis rendu compte que le vrai Everest est d'ĂȘtre heureux dans la vie. Moi, tous les matins je vais boire un cafĂ© chez ma mĂšre et si ce n'est pas cela ĂȘtre riche. »* Salon du livre de Paris retrouvez Nadir Dendoune le 26 mars 2017 de 14 heures Ă 17 heures au stand Pocket pour dĂ©dicacer son livre Un tocard sur le toit du monde », actuellement adaptĂ© au cinĂ©ma sous le titre L'Ascension ».
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