Institutde Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) RepÚres, avril 2018, 37, p. 20-21. Les instances d'information locale autour des sites ICPE [ Article ] Nedey, Fabienne Maires de France, juillet-août 2018, 359, p. 63. Gouvernance à cinq dans l'élaboration et la mise en oeuvre des Plans de Prévention des Risques technologiques
VUl'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral no 2008-CLIS-89-IC du 11 juillet 2008 portant crĂ©ation d'une commission locale d'information et de surveillance du centre de stockage de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s, exploitĂ© par la sociĂ©tĂ© SITA DECTRA sur le territoire de la commune de Pargny-les-Reims, VU les arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux no 2009-CLIS-MO-97 du 27 juillet 2009 et 2009-CLIS-APC
relativeau projet de création d'un centre de stockage de déchets ultimes. sur le territoire de la commune de Saint Jean aux Amognes. Mardi 23 septembre 2003. Porté à connaissance.
COMMISSIONLOCALE D'INFORMATION ET DE SURVEILLANCE DOSSIER: ACTIVITES DE TRAITEMENT ET DE TRANSIT DES DECHETS VERTS ET DES DRECHES DE PARFUMERIE PAR LA SOCIETE O.R.E.D.U.1. PRESENTS: Monsieur RAIFAU-D - Sous-préfet de GRASSE Monsieur LAPIERRE - Adjoint au Maire délégué à l'Environnement et à l'Urbanisme -
Dansles entreprises dâau moins 50 salariĂ©s, le CSE dispose, de surcroĂźt, de moyens spĂ©cifiques : subvention de fonctionnement, possibilitĂ© de recours Ă des experts, droit dâalerte Ă©tendu, constitution de commissions spĂ©cialisĂ©es, etc. Le CSE est obligatoirement consultĂ© par lâemployeur dans de nombreux domaines et circonstances.
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd. Fluides mĂ©dicauxCirculaire DGS/3A/667 bis du 10 Octobre 1985 relative Ă la distribution des gaz Ă usage mĂ©dical et Ă la crĂ©ation dâune commission locale de surveillance de cette distributionPublication le 20 juin 2018Tags Fluide MĂ©dicalHĂŽpitalOrganisation Taille KBTĂ©lĂ©chargements 845
Les formes imposĂ©es aux divers actes dâenquĂȘte ont pour but de garantir la rĂ©gularitĂ© des opĂ©rations et de protĂ©ger les droits de la lutte contre la criminalitĂ© et la dĂ©linquance organisĂ©es nĂ©cessite que les enquĂȘteurs disposent de prĂ©rogatives plus de garantir lâexercice des libertĂ©s individuelles, leur mise en Ćuvre est alors soumise Ă un formalisme particuliĂšrement actes dâenquĂȘte de droit communLes auditionsCâest lâacte par lequel un policier va recueillir, par procĂšs-verbal et dans les formes requises par la loi, les dĂ©clarations dâun tĂ©moin ou celles dâune personne soupçonnĂ©e dâavoir commis une auditions peuvent se faire sur convocation de lâintĂ©ressĂ© qui comparaĂźt volontairement en qualitĂ© de tĂ©moin ou dans le cadre coercitif de la garde-Ă -vue lorsquâil existe Ă lâencontre dâune personne une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner quâelle a commis ou tentĂ© de commettre une ce second cas de figure, la personne entendue ne peut se soustraire Ă lâaudition qui prend la forme de questions-rĂ©ponses, mais elle peut garder le silence, mĂȘme sâil sâagit lĂ dâun droit que la loi nâexige plus de le premier cas de figure, la personne entendue en qualitĂ© de tĂ©moin peut ĂȘtre retenue le temps strictement nĂ©cessaire Ă son perquisitionsOn appelle ainsi lâacte par lequel un magistrat ou un policier, agissant dans le cadre dâune information judiciaire, dâune enquĂȘte de flagrance ou dâune enquĂȘte prĂ©liminaire, recherche dans un lieu occupĂ© par une personne suspect ou tĂ©moin des documents et objets utiles Ă la manifestation de la pouvoirs et obligations de la police en ce domaine tiennent, pour lâessentiel, dans les rĂšgles gĂ©nĂ©rales suivantes Au cours dâune enquĂȘte prĂ©liminaire, de flagrance ou de lâexĂ©cution dâune commission rogatoire, lâ peut retenir sur place, pendant le temps de la perquisition, les personnes prĂ©sentes susceptibles de fournir des renseignements sur les objets et documents enquĂȘte prĂ©liminaire, les officiers et les agents de police judiciaire qui les secondent peuvent perquisitionner Ă la condition dâavoir obtenu lâassentiment manuscrit de lâintĂ©ressĂ©, donnĂ© en connaissance de cause. Il est cependant possible de passer outre le consentement de lâintĂ©ressĂ© pour la recherche et la constatation des infractions punies dâune peine dâau moins cinq ans dâemprisonnement, Ă condition que la perquisition soit indispensable Ă lâenquĂȘte et quâelle soit autorisĂ©e par un magistrat du perquisitions contre le grĂ© de lâintĂ©ressĂ© ne peuvent donc ĂȘtre faites par un quâen enquĂȘte de flagrance, en exĂ©cution dâune commission rogatoire dĂ©livrĂ©e par un juge dâinstruction et, en enquĂȘte prĂ©liminaire, dans les hypothĂšses prĂ©cĂ©demment envisagĂ©es. Les perquisitions doivent ĂȘtre menĂ©es en la prĂ©sence constante de la personne au domicile de laquelle elle a lieu ou, Ă dĂ©faut, en prĂ©sence de son reprĂ©sentant ou, Ă dĂ©faut encore, de deux tĂ©moins choisis par lâ en dehors de ses sont effectuĂ©es dans certains locaux, des formalitĂ©s supplĂ©mentaires doivent ĂȘtre respectĂ©es. Les perquisitions dans le cabinet ou le domicile dâun avocat, dans le cabinet dâun mĂ©decin, dâun notaire, dâun avouĂ© ou dâun huissier ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es que par un magistrat et en prĂ©sence de la personne responsable de lâordre ou de lâorganisation professionnelle de lâintĂ©ressĂ©. Les perquisitions dans les locaux dâune entreprise de presse ou de communication audiovisuelle ne peuvent Ă©galement ĂȘtre opĂ©rĂ©es que par un perquisitions ne peuvent pas ĂȘtre commencĂ©es avant 6 heures ni aprĂšs 21 heures mais elles peuvent se poursuivre aprĂšs 21 heures, lorsquâelles sont effectuĂ©es au domicile dâune les perquisitions et saisies sont autorisĂ©es, de jour comme de nuit pour la recherche et la constatation des dĂ©lits de proxĂ©nĂ©tisme, de recours Ă la prostitution de mineurs ou de personnes vulnĂ©rables et de participation Ă une association de malfaiteurs en vue de commettre ces dĂ©lits, Ă lâintĂ©rieur de tout hĂŽtel, maison meublĂ©e, pension, dĂ©bit de boissons, club, cercle, dancing, lieu de spectacle et leurs annexes et en tout autre lieu ouvert au public ou utilisĂ© par le public, lorsquâil est constatĂ© que des personnes se livrant Ă la prostitution y sont reçues habituellement,pour la recherche et la constatation des infractions de trafic de stupĂ©fiants et de participation Ă une association de malfaiteurs en vue de commettre ces infractions, Ă lâintĂ©rieur des locaux, autres que dâhabitation, oĂč lâon use en sociĂ©tĂ© de stupĂ©fiants ou dans lesquels sont fabriquĂ©s, transformĂ©s ou entreposĂ©s illicitement des saisiesLes saisies sont lâacte de police judiciaire par lequel des objets ou documents sont placĂ©s sous main de justice pour servir Ă la manifestation de la peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sur les lieux de lâinfraction, lors de la perquisition effectuĂ©e au domicile de la personne suspectĂ©e ou mise en examen, voire au domicile de tĂ©moins ou encore Ă lâoccasion dâune fouille rĂ©alisĂ©e sur un individu. Elles obĂ©issent donc au mĂȘme rĂ©gime que la la saisie nâest possible, en enquĂȘte prĂ©liminaire, quâavec lâassentiment exprĂšs de la personne intĂ©ressĂ©e dans les mĂȘmes formes de droit que pour la perquisition. Elle est, au contraire, de droit en enquĂȘte de flagrance, en enquĂȘte prĂ©liminaire dans les cas oĂč la perquisition est possible sans lâassentiment de lâintĂ©ressĂ©, et en exĂ©cution dâune commission les objets et documents saisis doivent ĂȘtre immĂ©diatement inventoriĂ©s et placĂ©s sous constatationsLa recherche dâĂ©lĂ©ments matĂ©riels dans le cadre dâune enquĂȘte judiciaire nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement le recours Ă des constatations peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par des policiers qui peuvent se faire seconder par des spĂ©cialistes de police technique et peuvent porter sur des Ă©lĂ©ments dâenvironnement, tels que les scĂšnes dâinfraction » ou sur des Ă©lĂ©ments prĂ©cis, tels que des traces ou des documents placĂ©s sous scellĂ©s et qui servent dâĂ©lĂ©ments de preuve afin que la justice Ă©tablisse la culpabilitĂ© dâune personne ou au contraire la constatations sont dâordre matĂ©riel et nĂ©cessitent toujours une mĂ©thodologie adaptĂ©e et une grande garde Ă vueLa garde Ă vue est une mesure de contrainte, dâune durĂ©e maximale de 24 heures, dĂ©cidĂ©e par lâofficier de police judiciaire, sous le contrĂŽle de lâautoritĂ© judiciaire procureur de la RĂ©publique ou juge dâinstruction pour maintenir un suspect Ă la disposition des garde Ă vue ne peut concerner que les personnes Ă lâencontre desquelles il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner quâelles ont commis ou tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit puni dâune peine dâemprisonnement, et si câest lâunique moyen de parvenir Ă lâun au moins des objectifs visĂ©s par la loi prĂ©sence requise de la personne pour la poursuite des investigations, prĂ©servation des preuves ou indices, prĂ©sentation de la personne au magistrat, etcâŠSi le crime ou le dĂ©lit est puni dâau moins un an dâemprisonnement, cette mesure peut ĂȘtre prolongĂ©e de 24 heures maximum sur dĂ©cision du loi reconnaĂźt au gardĂ© Ă vue plusieurs droits essentiels faire prĂ©venir un proche et son employeur, et le cas Ă©chĂ©ant les autoritĂ©s consulaires, sous rĂ©serve des nĂ©cessitĂ©s de lâenquĂȘte ; ĂȘtre examinĂ© par un mĂ©decin ; lors des auditions, aprĂšs avoir dĂ©clinĂ© son identitĂ©, faire des dĂ©clarations, rĂ©pondre aux questions ou garder le silence ; ĂȘtre assistĂ© par un avocat entretien au dĂ©but de la mesure, voire au dĂ©but de la prolongation, prĂ©sence aux auditions et accĂšs partiel au dossier ; A titre exceptionnel, un report partiel de cette intervention de lâavocat assistance aux auditions, consultation des piĂšces peut ĂȘtre autorisĂ© par un magistrat, pour des raisons impĂ©rieuses tenant aux circonstances particuliĂšres de lâenquĂȘte ou de lâinstruction. La durĂ©e maximale du report est de 24 outre, les interrogatoires des mineurs et, en matiĂšre de crime, des majeurs, placĂ©s en garde Ă vue font lâobjet dâun enregistrement interceptions tĂ©lĂ©phoniquesCommunĂ©ment dĂ©signĂ©es sous le terme dâ Ă©coutes », les interceptions tĂ©lĂ©phoniques consistent en l'interception, l'enregistrement et la transcription de correspondances Ă©mises par la voie des l'autoritĂ© publique, en cas de nĂ©cessitĂ© d'intĂ©rĂȘt public, peut porter atteinte au secret des correspondances dans les deux hypothĂšses suivantes, hors les cas de criminalitĂ© organisĂ©e - les interceptions ordonnĂ©es par l'autoritĂ© judiciaire sont prescrites aux par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, pour rechercher et dĂ©couvrir une personne en fuite, pour une durĂ©e de 2 mois renouvelable, dans la limite de 6 mois en matiĂšre correctionnelle ; par commission rogatoire du juge d'instruction, en matiĂšre criminelle et dĂ©lictuelle lorsque la peine encourue est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 2 ans d'emprisonnement durĂ©e maximum de 4 mois, renouvelable, ou lors dâune information pour recherche des causes de la mort ou des causes dâune disparition ; - les interceptions de sĂ©curitĂ© qui sont autorisĂ©es Ă titre exceptionnel, par dĂ©cision du Premier ministre et sous le contrĂŽle d'une commission nationale indĂ©pendante, pour la recherche de renseignements intĂ©ressant la sĂ©curitĂ© nationale, la sauvegarde des Ă©lĂ©ments essentiels du potentiel scientifique et Ă©conomique de la France, la prĂ©vention du terrorisme, de la criminalitĂ© et de la dĂ©linquance organisĂ©es durĂ©e maximum de 4 mois, renouvelable.Les rĂ©quisitionsLes rĂ©quisitions sont les actes de procĂ©dure par lesquels les ou un magistrat enjoignent une personne de lui fournir les documents ou des informations quâelle dans le but dâobtenir des documents ou des actes intĂ©ressant lâenquĂȘte, y compris lorsque ces documents sont issus dâun fichier informatique, lâ peut adresser une rĂ©quisition Ă toute personne, tout Ă©tablissement ou organisme privĂ© ou public, toute administration publique. Toutefois, lorsque ces rĂ©quisitions sont adressĂ©es Ă un avocat, un mĂ©decin, un notaire, un avouĂ©, un huissier ou une entreprise de presse ou de communication audiovisuelle, la remise de documents ne peut intervenir quâavec leur accord. Les personnes requises ne peuvent pas opposer, sans motif lĂ©gitime, le secret professionnel Ă lâ enquĂȘte prĂ©liminaire, lâ ne peut dĂ©livrer une telle rĂ©quisition quâaprĂšs avoir obtenu lâaccord prĂ©alable du magistrat du et indicateursLes autoritĂ©s administratives et judiciaires peuvent bĂ©nĂ©ficier de renseignements utiles Ă leur action dont la communication est suscitĂ©e par certaines dispositions incitatives du code pĂ©nal, telles que lâexemption ou la rĂ©duction de peine en faveur des repentis et la rĂ©munĂ©ration des ou rĂ©duction de peine des repentisLâexemption de peine bĂ©nĂ©ficie, dans les cas spĂ©cifiquement prĂ©vus par la loi, Ă la personne qui, ayant tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit, a averti lâautoritĂ© administrative ou judiciaire et a permis dâĂ©viter la rĂ©alisation de lâinfraction et dâidentifier, le cas Ă©chĂ©ant, les autres auteurs ou de peine est prĂ©vue par la loi, notamment en matiĂšre dâassociation de malfaiteurs, de terrorisme, de faux monnayage, dâĂ©vasion, de fausse monnaie, dâassassinat, dâempoisonnement, de tortures ou actes de barbarie, de trafic de stupĂ©fiants, dâenlĂšvement et de sĂ©questration, de dĂ©tournement dâaĂ©ronef, de navire ou de tout autre moyen de transport, de traite des ĂȘtres humains, de vol et dâextorsion en bande organisĂ©e et de rĂ©duction de la peine dâemprisonnement rĂ©duction de moitiĂ© ou peine ramenĂ©e Ă 20 ans de rĂ©clusion criminelle lorsque la perpĂ©tuitĂ© est encourue bĂ©nĂ©ficie, dans les cas spĂ©cifiquement prĂ©vus par la loi, Ă lâauteur dâun crime ou dâun dĂ©lit qui, ayant averti lâautoritĂ© administrative ou judiciaire, a permis de faire cesser lâinfraction, dâĂ©viter que lâinfraction ne produise un dommage ou dâen identifier, le cas Ă©chĂ©ant, les autres coupables. Cette disposition sâapplique Ă©galement Ă lâauteur dâun crime ou dâun dĂ©lit dĂ©nonçant une infraction connexe de mĂȘme nature que celle pour laquelle il est rĂ©duction de peine est prĂ©vue par la loi, notamment en matiĂšre de faux monnayage, de terrorisme, de trafic de stupĂ©fiants, dâassassinat ou dâempoisonnement, de tortures ou dâactes de barbarie, dâenlĂšvement et de sĂ©questration, de dĂ©tournement dâaĂ©ronef, de navire ou de tout autre moyen de transport, de traite des ĂȘtres humains, de proxĂ©nĂ©tisme, de vol et dâextorsion en bande organisĂ©e, de fabrication ou de dĂ©tention illĂ©gale dâarmes, de trafic dâexplosifs ou dâarmes biologiques. Lâarticle 706-63-1 du relatif au dispositif de protection des repentis prĂ©voit que des mesures de protection par exemple usage dâune identitĂ© dâemprunt et de rĂ©insertion peuvent ĂȘtre prononcĂ©es par lâautoritĂ© judiciaire au bĂ©nĂ©fice des repentis. Un dĂ©cret doit prĂ©ciser les modalitĂ©s dâapplication de ces dĂ©clarations des repentis ne suffisent pas, Ă elles seules, au prononcĂ© dâune des indicateursLa loi permet aux services de police et de gendarmerie de rĂ©tribuer toute personne qui leur a fourni des renseignements permettant de dĂ©couvrir un crime ou un dĂ©lit ou dâen identifier lâ actes dâenquĂȘte dans le cadre de la lutte contre le crime organisĂ©La spĂ©cificitĂ© de la lutte contre la criminalitĂ© et la dĂ©linquance organisĂ©es justifie que les enquĂȘteurs disposent de moyens adaptĂ©s, soit par le renforcement des actes dâenquĂȘte classiques, soit par lâutilisation de prĂ©rogatives relevant de la criminalitĂ© organisĂ©eLe donne une liste dâinfractions relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e pour lesquelles une procĂ©dure spĂ©cifique est applicable, en distinguant deux catĂ©gories La premiĂšre catĂ©gorie comprend les infractions les plus graves au sens de lâarticle 706-73 du code de procĂ©dure pĂ©nale pour lesquelles les moyens dâinvestigation dĂ©rogatoires sont systĂ©matiquement applicables. Il sâagit, dâune part, dâinfractions qui ne sont soumises au rĂ©gime du crime organisĂ© que si elles sont commises en bande organisĂ©e meurtre, tortures et actes de barbarie, enlĂšvement et sĂ©questration, destruction, dĂ©gradation et dĂ©tĂ©rioration dâun bien, vol, escroquerie, trafic dâarmes et aide Ă lâentrĂ©e, Ă la circulation et au sĂ©jour irrĂ©guliers dâun Ă©tranger en France et, dâautre part, dâinfractions en matiĂšre de trafic de stupĂ©fiants, de traite des ĂȘtres humains, de proxĂ©nĂ©tisme, dâextorsion, de fausse monnaie, de terrorisme, dâassociation de malfaiteurs, de blanchiment et de non justification des ressources. Des actes dâenquĂȘte spĂ©cifiques sont prĂ©vus par la loi sonorisation de lieux et vĂ©hicules, infiltrations, interceptions tĂ©lĂ©phoniques, rĂ©gime particulier de la garde Ă vue et des perquisitions, surveillance seconde catĂ©gorie infractions relevant de lâarticle 706-74 du comprend les infractions dâassociation de malfaiteurs et les crimes et dĂ©lits commis en bande organisĂ©e autres que ceux prĂ©cĂ©demment citĂ©s, pour lesquels les actes dâenquĂȘte de cette procĂ©dure spĂ©cifique peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s lorsque la loi le prĂ©voit expressĂ©ment en fait, uniquement les opĂ©rations de surveillance et des mesures dâenquĂȘte renforcĂ©sEn matiĂšre de perquisition Perquisitions de nuit Pour la recherche dâune infraction relevant du crime organisĂ© infractions de la premiĂšre catĂ©gorie, les perquisitions et saisies peuvent ĂȘtre effectuĂ©es de jour, dans les conditions de droit commun. En outre, les perquisitions et saisies de nuit sont autorisĂ©es, mais obĂ©issent Ă un formalisme diffĂ©rent selon quâelles sont effectuĂ©es, ou non, dans des locaux dâ les perquisitions et saisies ne concernent pas des locaux dâhabitation, elles sont possibles de nuit, sur autorisation de lâautoritĂ© judiciaire, en enquĂȘte de flagrance, en enquĂȘte prĂ©liminaire et en exĂ©cution dâune commission contre, les perquisitions et saisies de nuit, dans les locaux dâhabitation, ne sont possibles quâen enquĂȘte de flagrance ou, dans certaines hypothĂšses et seulement en cas dâurgence, en exĂ©cution dâune commission rogatoire crime ou dĂ©lit flagrant, risque immĂ©diat de disparition des preuves, soupçons concernant la commission de crimes ou dĂ©lits relevant du crime organisĂ©.Lâautorisation de procĂ©der Ă une perquisition de nuit doit prĂ©ciser lâinfraction recherchĂ©e, les Ă©lĂ©ments de fait justifiant lâopĂ©ration, ainsi que lâadresse des lieux en lâabsence de lâintĂ©ressĂ© Dans le cadre dâune enquĂȘte de flagrance, dâune enquĂȘte prĂ©liminaire ou de lâexĂ©cution dâune commission rogatoire relative Ă lâune des infractions relevant du crime organisĂ©, la perquisition au domicile du mis en cause peut ĂȘtre effectuĂ©e sans sa prĂ©sence, mais avec celle de deux tĂ©moins requis, lorsquâil est gardĂ© Ă vue ou dĂ©tenu en un autre lieu et que son transport sur place doit ĂȘtre Ă©vitĂ© en raison de risques graves troubles Ă lâordre public, Ă©vasion ou disparition de preuves durant le temps du transport.Cette possibilitĂ©, qui suppose lâaccord prĂ©alable du procureur de la RĂ©publique ou du juge dâinstruction, est Ă©galement offerte dans le cadre dâune enquĂȘte prĂ©liminaire effectuĂ©e sans lâassentiment de la personne concernĂ©e. Lâaccord est alors donnĂ© par le juge des libertĂ©s et de la matiĂšre de garde Ă vueDurĂ©e de la mesure en rĂ©gime dĂ©rogatoire rĂ©gime applicable aux infractions entrant dans le champ de la criminalitĂ© et de la dĂ©linquance organisĂ©es Quel que soit le cadre dâenquĂȘte, la mesure de garde Ă vue peut, en matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e et Ă titre exceptionnel, faire lâobjet de deux prolongations supplĂ©mentaires de 24 heures chacune, ou dâune seule prolongation de 48 heures. Ces prolongations sont autorisĂ©es par dĂ©cisions Ă©crites et motivĂ©es de lâautoritĂ© judiciaire juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou juge dâinstruction.Sâil existe un risque sĂ©rieux de l'imminence d'une action terroriste, le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention peut en outre autoriser une prolongation supplĂ©mentaire de 24 heures, renouvelable une durĂ©es spĂ©cifiques prĂ©vues par les rĂ©gimes dĂ©rogatoires de garde Ă vue ne sont applicables que pour les mineurs de plus de 16 ans soupçonnĂ©s dâavoir commis ou tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit entrant dans le champ de la criminalitĂ© organisĂ©e, et Ă condition que la participation dâun majeur Ă lâinfraction soit de lâavocat En matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e dont trafic de stupĂ©fiant et terrorisme, le gardĂ© Ă vue peut bĂ©nĂ©ficier dâun entretien de 30 minutes au dĂ©but de chaque pĂ©riode de 24 heures, ainsi que de la prĂ©sence de lâavocat aux auditions et de la consultation par celui-ci de certaines piĂšces de de lâavocat peut toutefois ĂȘtre reportĂ©e totalement, sur dĂ©cision Ă©crite et motivĂ©e du procureur de la RĂ©publique, pendant les 24 premiĂšres heures ; du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, au-delĂ de 24 heures et jusquâĂ 48 heures voire 72 heures en matiĂšre de terrorisme et de trafic de stupĂ©fiants. Au cours dâune information judiciaire diligentĂ©e en matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e, le juge dâinstruction est seul compĂ©tent pour autoriser ces report ne peut intervenir quâen considĂ©ration de raisons impĂ©rieuses tenant aux circonstances particuliĂšres de lâenquĂȘte ou de lâ les personnes mineures gardĂ©es Ă vue, lâintervention de lâavocat peut faire lâobjet dâun report partiel assistance aux auditions, consultation de certaines piĂšces de procĂ©dure pour une durĂ©e maximale de 24 heures rĂšgles de droit commun. Aucun report nâest possible pour les personnes mineures en dâenquĂȘte spĂ©cifiquesSurveillances nationalesLes surveillances sont des opĂ©rations typiquement policiĂšres ayant pour objectif une investigation directe au contact des individus dont lâactivitĂ©, les dĂ©placements sont observĂ©s afin de dĂ©montrer lâexistence dâune officiers et agents de police judiciaire peuvent Ă©tendre Ă lâensemble du territoire national leur surveillance des personnes soupçonnĂ©es dâavoir commis un crime ou dĂ©lit relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e infractions des premiĂšre et seconde catĂ©gories,de lâacheminement ou du transport des biens, objets ou produits tirĂ©s de la commission de ces infractions, ou servant Ă les procureur de la RĂ©publique, prĂ©alablement informĂ© de cette extension territoriale, peut sây consiste, pour un officier ou un agent de police judiciaire spĂ©cialement habilitĂ©, Ă surveiller des personnes suspectĂ©es de commettre un crime ou un dĂ©lit relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e infractions de la premiĂšre catĂ©gorie en se faisant passer, auprĂšs de celles-ci, pour lâun de leurs coauteurs, complices ou peut ĂȘtre mise en Ćuvre dans le cadre dâune enquĂȘte de flagrance, dâune enquĂȘte prĂ©liminaire ou en exĂ©cution dâune commission actes dâinfiltrationLâagent infiltrĂ© est autorisĂ© Ă faire usage dâune identitĂ© dâemprunt, Ă opĂ©rer sur lâensemble du territoire national et, sans ĂȘtre pĂ©nalement responsable, Ă effectuer certains actes dont la liste est fixĂ©e par le code de procĂ©dure pĂ©nale par exemple acquisition, dĂ©tention, transport et livraison de substances ou informations tirĂ©es de la commission des infractions ou mise Ă disposition des personnes se livrant Ă ces infractions de moyens juridiques, financiers, de transport ou dâhĂ©bergement. Les actes de lâagent infiltrĂ© ne doivent pas constituer une incitation Ă commettre lâ nĂ©cessitĂ© dâune autorisation prĂ©alableLâautorisation dâinfiltration, dĂ©livrĂ©e par lâautoritĂ© judiciaire, doit ĂȘtre Ă©crite et spĂ©cialement motivĂ©e, mentionner les infractions recherchĂ©es, lâidentitĂ© de lâ responsable de lâopĂ©ration et la durĂ©e de lâinfiltration 4 mois au maximum, renouvelable. Cette autorisation est versĂ©e au dossier de la procĂ©dure aprĂšs lâachĂšvement de lâ magistrat peut interrompre lâopĂ©ration Ă tout cessation de lâinfiltrationAfin dâassurer sa sortie du rĂ©seau criminel en toute sĂ©curitĂ©, lâagent infiltrĂ© peut poursuivre ses activitĂ©s, sans en ĂȘtre pĂ©nalement responsable, pendant le temps qui lui est strictement nĂ©cessaire. Ce dĂ©lai ne peut, cependant, pas excĂ©der 4 mois Ă©ventuellement renouvelĂ©s. Le magistrat ayant autorisĂ© lâinfiltration en est informĂ© dans les meilleurs suites de lâinfiltrationLâ responsable de lâinfiltration rĂ©dige un rapport comprenant les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă la constatation des infractions, tout en veillant Ă prĂ©server la sĂ©curitĂ© de lâagent infiltrĂ© et des personnes requises pour lâ principe est que seul lâ responsable de lâinfiltration peut ĂȘtre entendu en qualitĂ© de tĂ©moin sur lâopĂ©ration. Toutefois, en cas de mise en cause fondĂ©e directement sur les constatations de lâagent infiltrĂ©, lâintĂ©ressĂ© peut demander Ă ĂȘtre confrontĂ© avec celui-ci. Dans ce cas, la confrontation est rĂ©alisĂ©e Ă distance par lâintermĂ©diaire dâun dispositif technique et la voix de lâagent infiltrĂ© est rendue non identifiable. Cette confrontation ne doit pas rĂ©vĂ©ler, directement ou indirectement, la vĂ©ritable identitĂ© de lâ dĂ©clarations de lâagent infiltrĂ© ne suffisent pas, Ă elles seules, Ă fonder une condamnation, sauf sâil a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă une confrontation dans les conditions Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment ou si lâagent infiltrĂ© a dĂ©posĂ© sous sa vĂ©ritable tĂ©lĂ©phoniques Comme en matiĂšre de droit commun, il sâagit de lâinterception, lâenregistrement et la transcription de correspondances Ă©mises par la voie des tĂ©lĂ©communications. Les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques peuvent ĂȘtre opĂ©rĂ©es lors dâune enquĂȘte de flagrance ou dâune enquĂȘte prĂ©liminaire portant sur une infraction relevant du crime organisĂ© infractions de la premiĂšre catĂ©gorie, sur autorisation de lâautoritĂ© judiciaire, pour une durĂ©e de quinze jours au maximum renouvelable une fois.Lorsquâelles concernent des parlementaires, avocats ou magistrats, les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques ne peuvent intervenir quâaprĂšs que le juge dâinstruction en ait averti le responsable de lâordre ou de lâorganisation professionnelle de lâ sonorisation consiste Ă capter, fixer, transmettre et enregistrer, sans le consentement des intĂ©ressĂ©s les paroles prononcĂ©es par une ou plusieurs personnes, Ă titre privĂ© ou confidentiel, dans des lieux ou vĂ©hicules privĂ©s ou publics ; lâimage dâune ou plusieurs personnes dans un lieu privĂ©. Toutefois, certains lieux ne peuvent pas faire lâobjet dâune sonorisation. Il sâagit des locaux dâune entreprise de presse ou de communication audiovisuelle et des cabinets dâun mĂ©decin, dâun notaire, dâun avouĂ© ou dâun huissier ; du vĂ©hicule, du bureau et du domicile dâun dĂ©putĂ©, dâun sĂ©nateur, dâun magistrat ou dâun avocat. La sonorisation nâest possible quâen exĂ©cution dâune commission rogatoire en matiĂšre de crime organisĂ© infractions de la premiĂšre catĂ©gorie. Elle est autorisĂ©e, par lâautoritĂ© judiciaire, pour une durĂ©e maximum de 4 mois renouvelable.Afin de mettre en place le dispositif technique de sonorisation, il est possible, sur autorisation du magistrat, de sâintroduire de jour comme de nuit dans des lieux des opĂ©rations de sonorisation fait lâobjet dâun procĂšs-verbal. Les enregistrements sont placĂ©s sous scellĂ©s et les conversations ou images enregistrĂ©es sont transcrites ou dĂ©crites dans un procĂšs-verbal versĂ© au dossier. Les enregistrements sont dĂ©truits Ă lâexpiration du dĂ©lai de prescription de lâaction publique.
PubliĂ© le mardi 11 mars 2014 Ă 214300 Nous vous communiquons le compte-rendu de la Commission Locale d'Information et de Surveillance CLIS de l'Entreprise TREDI de Salaise-sur-Sanne IsĂšre qui s'est dĂ©roulĂ©e le mardi 10 dĂ©cembre 2013. Pour lire le compte-rendu Partager cet article Repost0 PubliĂ© par Sauvons Notre Futur - dans Les informations gĂ©nĂ©rales commenter cet article âŠ
Nous demandons la crĂ©ation d'une Commission Locale dâInformation et de SurveillanceCLIS, conformĂ©ment aux articles L 125-1 et R 125-5 du Code de lâenvironnement et au dĂ©cret n° 97-517 du 15 mai 1997 qui classe les D3E comme dĂ©chets dangereux. La CLIS a pour but dâinformer le public sur les effets des activitĂ©s dâinstallation de traitement de dĂ©chets sur la santĂ© et lâenvironnement. L'objectif et les missions de la CLIS sont De promouvoir lâinformation du public en favorisant le dialogue entre la population avoisinante reprĂ©sentĂ©e par ses Ă©lus et des membres dâassociations. Lâadministration et lâexploitant du site. De faire des recommandations Ă lâexploitant. Dâaider lâexploitant Ă assurer la transparence de son activitĂ© en organisant, en coordonnant avec lui des actions de formation ou dâinformation au profit du public riverains, scolairesâŠ.
ActualitĂ©s de la vidĂ©oprotection Interviews Documentation et textes juridiques Foire aux questions Le guide mĂ©thodologique Ce guide mĂ©thodologique est composĂ© de trois a pour ambition de sadresser Ă tout responsable ayant Ă piloter pour la premiĂšre... La certification des installateurs TĂ©lĂ©-procĂ©dure Vous ĂȘtes sur la page vous permettant d'adresser en ligne Ă la prĂ©fecture compĂ©tente votre demande concernant un systĂšme de videoprotection. La vidĂ©oprotection en Outre-Mer La vidĂ©oprotection en Ile de France Plan de vidĂ©o-protection pour Paris Bilan opĂ©rationnel de l'exploitation des...
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